Projets étudiants

Intervenant.es

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Une précision : on dénombre plus d'hommes que de femmes dans la liste des intervenant.es qui suit, c'est indéniable.

Cependant :

  • tous les profils n'ont pas encore été publiés et la proportion s'inverse pour ceux qui le seront.

  • ajoutons que les femmes donnent un plus grand nombre d'heures de cours que les hommes.

  • enfin, nous avons plus de femmes que d'hommes parmi nos étudiant.es.

  • bien sûr cela ne veut pas dire qu'il ne reste rien à améliorer, il faut continuer dans cette direction ! Nous tenons simplement à donner les éléments permettant d'apprécier la situation présente.

Alexandre Monnin
directeur cours atelier

Alexandre Monnin est le directeur du MSc et le directeur scientifique d’Origens Media Lab, cofondateur de l'initiative Closing Worlds, enseignant-chercheur en école de management (ESC Clermont BS) et membre du GDS Eco-info, du conseil d'administration de la 27e Région et du conseil scientifique de CY School of Design.

Avant cela, il a été chercheur chez Inria (2014-2017), junior à fellow l'IKKM (Université du Bauhaus, 2013) et responsable recherche Web à l'Institut de Recherche et d'Innovation du Centre Pompidou (2010-2013).

Docteur en philosophie de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sa thèse a porté sur la philosophie et l'architecture du Web. Il a coédité un ouvrage à ce sujet (Philosophical Engineering. Towards a Philosophy of the Web) ainsi qu'un numéro de la revue Intellectica. Il est l'un des co-auteurs du rapport intitulé Pour une sobriété numérique publié par le Shift Project en 2018. Il a également été le co-éditeur de numéros spéciaux dans les revues Multitudes, Sciences du Design, Passerelle et SociologieS.

Avec Diego Landivar et Emmanuel Bonnet, il prépare un livre à paraître aux éditions Divergences au printemps 2021.

Plus d'informations ici :

Diego Landivar
co-fondateur cours atelier

Diego Landivar est co-fondateur du MSc Strategy and Design for the Anthropocene, enseignant chercheur au groupe Esc Clermont BS et directeur d'Origens Media Lab.
Il a co-fondé le projet Closing Worlds. Il est responsable du studio de design Graphlab (Esc Clermont BS). Docteur en Économie du Développement (CERDI-CNRS), il est également ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Paris-Saclay.

Ses travaux portent sur les reconfigurations ontologiques et cosmopolitiques induits par l'Anthropocène, à partir d’une focale anthropologique. Ces questions l’ont conduit à enquêter sur les reconfigurations cosmopolitiques dans les pays andins, le droit de la nature et des non-humains, l’indianisme, le statut des objets techniques, les controverses autour de la transition écologique, les ontologies territoriales ou encore la décolonisation de Mars.

Ses enseignements, quant à eux, portent sur le Sud de l'Anthropocène, les protocoles d'enquête de l'Anthropocène, l'anthropologie du projet ou les protocoles de redirection.

Il accompagne différents territoires et organisations dans la mise en place de la Redirection Ecologique.

Emmanuel Bonnet
co-fondateur cours atelier

Emmanuel Bonnet est enseignant-chercheur à l’ESC Clermont Business School, membre d'Origens Medialab et de Clermont Recherche Management (CLeRMa) à l’Université Clermont Auvergne. Il a co-fondé le MSc "Strategy & Design for the Anthropocene".

Ses recherches portent principalement sur les dynamiques collectives d’apprentissage dans des situations indéterminées : des situations de trouble et de désorientation, dans lesquelles les acteurs ne savent pas ou plus ce qu’ils ont à faire et à apprendre. Ces situations d’apprentissage sont abordées sous l’angle de la philosophie pragmatiste, en empruntant une approche ethnographique. Il a enquêté dans le cadre de sa thèse, une simulation d’exploration spatiale dans le désert de l’Utah.

Il participe au sein d'Origens Medialab, à un projet de recherche qui porte sur le "monde organisé", ses présupposés et l'acosmie (perte de monde) qu'ils engendrent. Il travaille plus spécifiquement sur l'effondrement des "clichés" en situation d'apprentissage dans les écoles de gestion, à propos des pratiques et des infrastructures du "monde organisé" dans l’Anthropocène.

Yves-Marie Abraham
enseignant.e cours

Yves-Marie Abraham est professeur à HEC Montréal, où il enseigne la sociologie de l’économie et mène des recherches sur le thème de la décroissance.

Après avoir co-dirigé la publication de Décroissance versus développement durable : débats pour la suite du monde (2011) et de Creuser jusqu’où ? Extractivisme et limites à la croissance (2015), il a publié l’an dernier chez Écosociété une synthèse personnelle sur la décroissance, intitulée Guérir du mal de l’infini.

Il est par ailleurs co-responsable de la spécialisation en gestion de l’innovation sociale au sein de la Maîtrise à HEC Montréal, où il offre un cours sur la « décroissance soutenable » depuis 2013.

Laurence Allard
intervenant.e conférence

Laurence Allard est maîtresse de conférences en sciences de la communication après des études de sémiologie et sociologie à l’Université Paris-3-Sorbonne Nouvelle et à l’EHESS. Elle enseigne au département Culture de la Faculté des Sciences économiques, sociales et des territoires (FSEST) de l’Université de Lille et est chercheuse à l’Institut du Cinéma, de l’Audiovisuel et des Nouveaux Médias à l’Université Paris 3-Sorbonne Nouvelle. Elle y a co-fondé le groupe de recherche « Mobile et Création. » Elle est également co-fondatrice de l’association de sciences citoyennes Labo Citoyen-Citoyens Capteurs avec laquelle elle a été en résidence au Fablab de la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris et animé des ateliers de fabrication de micro-capteurs DIY de particules et d’interprétation des données sous différents langages (danse, vidéo, tangibilisation, jeu…). Elle mène enfin des missions d’expertise à l’ANSES ainsi qu’à l’ADEME pour la thématique « Mesures citoyennes de pollution ».

En tant qu’enseignante-chercheuse, Laurence Allard a rédigé de nombreux chapitres, articles ou ouvrages consacrés aux usages par les sujets minorés des technologies numériques de communication en France et dans le monde suivant une perspective socio-sémio-anthropologique. Elle est également la traductrice de Donna Haraway pour l’anthologie Manifeste Cyborg et autres essais. Sciences-Fictions-Féminismes aux côtés de Delphine Gardey et Nathalie Magnan.

Ses travaux portent actuellement sur les usages citoyens du numérique et notamment du smartphone dans une perspective écocritique au plan des contenus et des matérialités. Elle a récemment coordonné le numéro 76 de la revue Multitudes, « Est-il trop tard pour l’effondrement » avec Alexandre Monnin et Cyprien Tasset ainsi que le numéro 11 de la revue Sciences du design, « Anthropocène et effondrement » avec Alexandre Monnin et prépare l’ouvrage Ecologies du smartphone aux Editions Le Bord de l’Eau avec Alexandre Monnin et Nicolas Nova.

Son wiki professionnel : culturesexpressives.fr

Natalia Baudoin
enseignant-e atelier

Natalia Baudoin est artiste designer bolivienne et vénézuélienne, actuellement doctorante SACRe au sein des groupes Symbiose et Soft Matters de ENSADLab.

Sa thèse « Design Convergent, Bricologies Symbiotiques », étudie la valorisation de l’artisanat traditionnel en France et en Amérique Latine par le design.

Son travail de recherche-création consiste à interroger les domaines d’application de ces savoirs artisanaux autochtones pour les intégrer à notre système de production tout en respectant leur culture et leur cosmologie.

Elle travaille également en partenariat avec des banques solidaires en vue de favoriser l’intégration socio-économique des communautés d’artisans d’Amérique Latine.

Salwa-Ludivine Amdouni-Boursier
intervenant.e atelier

Co-fondatrice de Resiliere.

Titulaire d’une licence en Biologie des organismes et évolution et d’un master en Biodiversité écologie et évolution, Salwa-Ludivine Amdouni Boursier a acquis des savoirs et compétences scientifiques en écologie. Auparavant, elle a
travaillé dans l'horticulture (BTSA Horticole) et dans l’insertion de publics en difficulté en ateliers écologie et horticulture (certificat de Monitrice d’atelier).

Son travail en tant que chargée de missions de synthèses de connaissances à la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité et au Ministère de l'Écologie, à un niveau national comme international, lui a permis de produire et diffuser ces connaissances à l’interface science/politique/société, en autonomie.

Sylvine Bois-Choussy
enseignant.e cours

Sylvine Bois-Choussy a rejoint La 27e Région en 2017 pour travailler sur sa dimension internationale et notamment sur le partenariat avec la Fondation Bloomberg Philanthropies dans le cadre du programme La Transfo. Elle conduit également le programme de voyage d’étude Européen Enacting the commons, qui interroge le rapport entre commun et action publique.

Curieuse de la manière dont les acteurs locaux expérimentent et initient des transformations dans un environnement mondialisé, elle a auparavant animé différents projets européens, au croisement de questions artistiques, sociales, urbaines.

Elle a étudié à La Sorbonne, à la London School of Economics et à l’Institut des Hautes Etudes en Aménagement des Territoires en Europe.

Erik Bordeleau
Cours Intervenant-e

Erik Bordeleau est philosophe, essayiste et curateur / planificateur fugitif. Il travaille comme chercheur en cinéma et philosophie à l'université NOVA de Lisbonne et est également chercheur affilié au centre Art, Business et Culture de la Stockholm School of Economics. Il a publié et coédité plusieurs livres et articles dans différentes langues à l'intersection de la philosophie politique, de l'art contemporain, du cinéma mondial, des cultures blockchain, de la finance et de la théorie des médias, parmi lesquels: Proof of Withdrawal: Finance in the Undercommons (2020); After the Attention Economy: Notes toward a Cosmo-financial New Serenity (2021). En collaboration avec Saloranta & De Vylder, il développe The Sphere (www.thesphere.as), un projet de recherche-création qui explore de nouvelles écologies de financement web 3.0 pour les arts de performance.

Rémy Bourganel
enseignant cours

Rémy partage son temps entre l’industrie, l’entrepreneuriat et la recherche. Il enseigne le metadesign à Sciences-Po Paris, et à l’Umea Institute of Design en Suède, et bientôt à CY-Cergy.

Il est le fondateur de l’advocacy think tank MissionHub. Avec un intérêt particulier sur l'empathie, la sollicitude, la réflexivité et les outils génératifs. Développe des outils pour l’entreprise à mission et l’impact. A mis en place plusieurs groupes internationaux et multidisciplinaires (portefeuilles et programmes de prospective / recherche / innovation), pour Mitsubishi Electric, Samsung, Nokia, Orange, Qwant (music), Brickchain (infrastructure de décentralisation de données personnelles). Fondateur de SociableMedia, programme de recherche à l'EnsadLab-PSL (sollicitude, créativité, réflexivité) (2009-2015). (partenaires: MIT Media Lab, Orange, Bell Labs).

Manuel Boutet
enseignant.e cours

Manuel Boutet est enseignant et chercheur. Sociologue, inscrit dans le courant pragmatiste, il défend l'importance d'"enquêter à propos d'enquêtes" - ni seulement agents, ni seulement acteurs, les personnes rencontrées sont aussi enquêtrices.

En ce moment, il mène des enquêtes au sein de communautés d'explorateurs élargis sur les terrains du biocontrôle en agriculture, des communautés de jeux vidéo, des publics des marionnettes, des dispositifs d'aide au déplacement urbain pour les mal-voyants, et de l'accompagnement des services civiques dans les structures de l'économie sociale et solidaire.

Ce qui guide ses engagements est la volonté d'explorer les formes de l'expérience et les visions du monde - les manières de s'orienter - dans un environnement où le changement est l'ordinaire, et où de ce fait les normes, aussi rationnelles soient-elles, semblent bien souvent être un pur exercice de la volonté plutôt qu'un effet d'adaptation. Comment dans un monde changeant les communautés aussi bien que les personnes peuvent-ils encore s'y retrouver ?

Patrick Degeorges
enseignant cours

Patrick Degeorges coordonne le programme de formation professionnelle de l’Ecole urbaine de Lyon.

Philosophe, membre actif de l’Académie mondiale des arts et des sciences (WAAS), conseiller scientifique sur les questions de soutenabilité auprès de France Stratégie et de l’UNESCO, il intervient auprès de multiples institutions publiques et privées, en France et à l’étranger.

Il a dirigé, jusqu'en septembre 2019, à l'Ecole Normale supérieure de Lyon, un programme innovant de formation transdisciplinaire, l'Anthropocene Curriculum, pour intégrer dans l'enseignement supérieur les enjeux de la transition écologique et énergétique. De 2005 à 2010, au sein du Ministère de l’environnement, en charge de la gestion des conflits avec les grands prédateurs (ours, loup, lynx), il a développé une connaissance opérationnelle des problématiques de conservation de la faune sauvage, et il poursuit les actions dans ce domaine au sein des groupes de travail de l'UICN. En tant que responsable, de 2010 à 2017, des questions émergentes et stratégiques pour le Ministère de la transition écologique et solidaire, il a directement participé à la conception et à la mise en place des nouvelles politiques de biodiversité et d'adaptation au changement climatique, tant au niveau national qu’à l’international.

Martin Denoun
intervenant.e conférence

Martin Denoun est doctorant en sociologie au Groupe de sociologie pragmatique et réflexive (GSPR) à l’EHESS. Il travaille sur la manière dont l’industrie nucléaire française se projette dans le futur, en étudiant les mutations importantes que subissent ces visions du futur au cours des dernières décennies et leurs conséquences sur l'infrastructure électronucléaire. De manière plus large, il s’intéresse à la manière dont des systèmes sociotechniques se fragilisent et se défont.

Il participe également à EnergiCorpus, un projet de recherche ANR franco-allemand, qui s’attache à comparer les discours sur la transition énergétique en France et en Allemagne à l’aide d’outils socio-informatiques développés par le GSPR.

Thomas Désaunay
enseignant.e cours

Thomas Désaunay est ingénieur et docteur en sciences des matériaux. Ses recherches dans les technologies environnementales de haute complexité l'ont amené à questionner le lien entre complexité et durabilité des systèmes.

Il mène des projets de recherche, de formation et de vulgarisation sur les low-techs. Il est co-auteur en 2019 de la note "Vers des technologies sobres et résilientes - Pourquoi et comment développer l'innovation low-tech ?" à la Fabrique écologique. Depuis 2020, il travaille au projet ORFEE au Campus de la Transition financé par l'ADEME et qui vise à expérimenter les low-techs à l'échelle d'un écolieu et à accélérer leur essaimage. Il anime formations et ateliers low-techs auprès d'écolieux, de grandes écoles ou encore d'ONGs.

Son deuxième sujet de recherche et de formation est celui de l'acteur stratégique pour l'environnement. Convaincu que l'action écologique en France est grevée par 1) une prédominance du paradigme de l'action publique et 2) une recherche excessive de connaissances absolues du système, il cherche à insuffler une plus grande dimension stratégique dans la conception des modes d'actions environnementaux.

Thomas Di Luccio
enseignant.e cours

Designer d'interaction, enseignant au campus lyonnais de Strate école de design et militant de l'éducation populaire. Il est le co-fondateur de Common Future(s), un think tank visant à repenser les pratiques du design en anthropocène.

Geoffrey Dorne
enseignant.e cours

Geoffrey Dorne est designer indépendant — en quête de résilience, d'autonomie, il réalise des projets sociaux, environnementaux, engagés de design interactif,
design graphique, design d'information et de message.

Geoffrey a fondé l'atelier (link: https://designandhuman.com text: Design & Human, et co-fondé Labo.mg.

Arturo Escobar
intervenant.e conférence

Arturo Escobar est un chercheur et militant de Cali, en Colombie, qui travaille sur les luttes contre l'extractivisme ; sur les transitions post-développementistes, post-capitalistes et non patriarcales/non racistes ; et sur le design ontologique. Il a été professeur d'anthropologie et d'écologie politique à l'université de Caroline du Nord à Chapel Hill, jusqu'en 2018, et est actuellement affiliée au programme de doctorat en design et création de l'Université de Caldas, Manizales en Colombie, ainsi qu'au programme de doctorat en sciences de l'environnement de l'Université del Valle à Cali.

Au cours des vingt-cinq dernières années, il a travaillé en étroite collaboration avec plusieurs organisations afro-colombiennes, environnementales et féministes sur ces questions. Son livre le plus connu est Encountering Development : The Making and Unmaking of the Third World (1995, 2e éd. 2011). Ses livres les plus récents sont : Designs for the Pluriverse : Radical Interdependence, Autonomy, and the Making of Worlds (2018), et Pluriversal Politics : the real and the possible (2020). Il travaille actuellement à un livre sur la relationnalité (Designing Relationally : Making and Restor(y)ing Life*) avec Michal Osterweil et Kriti Sharma.

Adrien Estève
intervenant.e conférence

Adrien Estève est docteur associé au Centre de Recherches Internationales (CERI) de Sciences Po et ATER en science politique à l'Université Côte d'Azur.

Ses recherches portent sur la prise en compte des problématiques environnementales et climatiques dans les politiques de défense en France et aux Etats-Unis. Il est diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques d'Aix en Provence (master recherche en étude des politiques publiques) et de Sciences Po Paris (master recherche en science politique - mention théorie politique).

Il est responsable du séminaire de recherche Environnement et Relations Internationales du CERI et responsable du groupe de travail Environnement et climat de l'Association pour les Études sur la Guerre et la Stratégie (AEGES). Il a également été doctorant invité au département de science politique de Columbia University pour l'année universitaire 2017-2018 et en avril 2019.

Il a récemment publié une Introduction à la théorie politique environnementale (Armand Colin, 2020)

Sullivan Evrard
intervenant.e atelier

Co-fondateur de Resiliere.

Titulaire d’une licence de psychologie sociale et des organisations, et ayant suivi un master 1 d’ergonomie, Sullivan Evrard est particulièrement intéressé par les systèmes humains notamment les interactions intergroupes, les activités humaines et leur sens ainsi que par l’organisation de la vie en société, les processus de décision dans un contexte d’Anthropocène.

Ses expériences personnelles et professionnelles lui permettent une analyse fine des interrelations dans un système donné et d’envisager des pistes concrètes d’amélioration de celui-ci grâce à un diagnostic reposant sur ses compétences en ergonomie et en psychologie.

Serge Fenet
enseignant.e cours

Serge Fenet est maître de conférences en intelligence artificielle. Il appartient à l'équipe "Data Mining and Machine Learning" (DM2L) du laboratoire LIRIS, qui se concentre sur les méthodes d'extraction de connaissances à partir de données complexes, dans le but d'assister la découverte de savoirs au moyen de méthodes automatiques ou semi-automatiques. Il travaille aussi dans l'équipe INRIA STEEP ("Sustainability Transition, Environment, Economy and local Policy").

Ses travaux portent sur la construction, l'évaluation et la validation de modèles numériques dans un contexte inter-disciplinaire, et particulièrement en lien avec certaines questions centrales de l'Anthropocène. Il essaie ainsi de participer au développement du domaine émergent de l'écoinformatique, qui tente d'évaluer la soutenabilité de nos sociétés humaines modernes et leurs impacts sur les écosystèmes planétaires, notamment à l'aide de méthodes de modélisation, de simulation et d'optimisation numérique.

Xavier Fourt
enseignant.e cours atelier

Xavier Fourt, artiste et doctorant en anthropologie à l'EHESS, est membre du groupe de designers Bureau d'études avec Léonore Bonaccini. Le groupe a développé différentes méthodes de cartographie, de représentation de réseau et de systèmes. Il est membre actif de la Ferme de la Mhotte (03), une ferme en multi-activité en biodynamie qui implique aujourd'hui 25 personnes dans un territoire-école du Bourbonnais.

Depuis 1995, membres fondateurs et bénévoles du Syndicat Potentiel (Strasbourg). Fondateurs du journal la Planete laboratoire (https://laboratoryplanet.org) et du collectif intermédia artistes/biologistes Aliens in green avec Ewen Chardronnet.

Publication : Atlas of agendas - mapping the power, mapping the commons, édition Onomatopée, Eindhoven, anglais, 2015. Rééd. 2020.

Sylvia Fredriksson
enseignant.e cours atelier

Sylvia Fredriksson est designer et enseignante-chercheure. Ses travaux portent sur les relations entre design, technique et politique.

Associée au pôle de recherche de la Cité du design de Saint-Étienne entre 2016 et 2018, elle a conduit notamment le programme de recherche Design des Instances, dédié aux nouvelles configurations de l’espace et des outils démocratiques, ainsi que le commissariat scientifique de l’Exposition L’Expérience Tiers-Lieux – Fork The World dans le cadre de la Biennale Internationale Design 2017.

Depuis 2020, elle est membre de l'unité de recherche ECOLAB de École d’Art et de Design d’Orléans, programme Objects, crafts and computation.
Elle est membre de la coopérative Oxamyne et contributrice aux travaux des collectifs SavoirCom1, Remix The Commons, Open Knowledge Foundation, design↔commun.

Tony Fry
intervenant.e conférence

Tony Fry est un théoricien du design et un philosophe qui écrit sur la relation entre le design, la non durabilité et la politique. Il a enseigné le design et la théorie culturelle en Grande-Bretagne, aux États-Unis, à Hong Kong et en Australie et il est titulaire d'un doctorat en études culturelles en design de l'université de Birmingham. Fry a occupé des postes de professeur adjoint à la faculté de design, d'architecture et de construction de l'université de technologie de Sydney et de consultant en design durable à la School of the Art Institute of Chicago.

Il est anciennement professeur et responsable du programme Master of Design Futures à l'Université Griffith, Queensland College of Art. Tony Fry occupe actuellement un poste de de professeur invité et associé à l'université de Tasmanie et il est professeur invité à l'université d'Ibagué (Colombie). Il a été rédacteur en chef adjoint de la revue Design Philosophy Papers et directeur du The Studio at the Edge of the World.
(source : Wikipedia EN)

Son dernier livre, co-écrit avec Madina Tlostanova s'intitule A New Political Imagination : Making the Case (Routledge, 2020).

Philippe Gauthier
enseignant.e atelier

Philippe Gauthier est titulaire d'un B.A de l’Université McGill et un M.Sc. de l’Université de Montréal, tous deux en science politique. Actuellement étudiant au M.Sc. en management à
HEC Montréal, il rédige un mémoire sur l’adaptation des organisations aux effets des changements climatiques, travail qui est financé par une bourse du CRSH.

Longtemps journaliste économique et scientifique, il s’intéresse aux enjeux énergétiques depuis une dizaine d’années. Il est à ce titre conférencier et blogueur, en plus de faire partie du comité scientifique du groupe de recherche indépendant Polémos sur la décroissance.

Il écrit en ce moment un livre sur l’industrie pétrolière. Il est également chargé de cours pour le programme
de Master Stratégie et Design pour l’Anthropocène de l’ESC Clermont et Strate Ecole de Design, en France.

Lalya Gaye
enseignant.e cours

Lalya Gaye est une artiste médias numériques, conceptrice d'interactions, ingénieur, permacultrice et militante primée, basée à Genève, en Suisse. Elle a travaillé en Suède pendant de nombreuses années, puis au Royaume-Uni où elle a fondé et dirigé le bureau de design interdisciplinaire Attaya Projects, aujourd'hui disparu. Parmi ses affiliations antérieures, on peut citer l'Institut Viktoria, l'Université de technologie Chalmers, le Medialab Prado, l'École de design de Rhode Island et le Culture Lab Newcastle. Elle a également été membre du conseil d'administration de l'Union des artistes d'Angleterre.

Les premiers travaux de Lalya ont eu une influence dans le domaine des médias mobiles. Son travail plus récent se concentre sur la création d'expériences socialement engagées et engageantes pour le public par la production d'installations interactives dans les espaces publics. Elle est également consultante en design et en technologies émergentes, organise des événements culturels et enseigne dans le supérieur.

Lalya travaille actuellement à l'Union européenne de radio-télévision à Genève, où elle coordonne une initiative transversale sur l'IA et les données pour les diffuseurs de médias de service public. Elle enseigne occasionnellement dans le cadre du programme Media Design de la HEAD (Haute École d'art et de design de Genève), et du programme Interaction Design de la ZHdK (Université des Arts de Zurich).

Caroline Gervais
intervenant.e conférence

Caroline Gervais, 49 ans, docteur ès Sciences, experte, formatrice et facilitatrice en développement durable stratégique. Depuis 2002, son cœur de métier est d’accompagner les individus et organisations qui s’engagent dans la transition vers des sociétés à prospérité renouvelée. Son talent se résume à proposer des parcours de formation et de transformation qui accompagnent au changement, dans le respect de la singularité des individus et des organisations et visent toujours à les rendre autonomes. Pour cela elle s’appuie notamment sur le FSSD, une démarche systémique, stratégique et participative développée en Suède, dès 1989, par consensus scientifique qui permet d'intégrer la perspective développement durable de la vision à l'action. Elle est actuellement directrice scientifique de My Sensei Lab et également membre du Comité Scientifique de Time for the Planet.

Loïc Giaccone
enseignant.e cours

Après cinq années en tant que journaliste spécialisé dans le ski chez skipass.com, Loïc Giaccone a effectué une reconversion vers les questions sociétales et environnementales grâce au Master Climat et Médias de l'université Paris-Saclay.

Il a travaillé un an et demi au sein du Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement) à la gestion du Centre de ressources pour l'adaptation au changement climatique, et vient de rejoindre le Georgetown Environmental Justice Program, à Washington DC, pour un doctorat sur les inégalités dans les scénarios climatiques.

A côté de ça, il écrit de manière ponctuelle des articles sur les sujets environnementaux, et participe à une revue dédiée à l'avenir des territoires de montagne, Les Passeurs.

Marie-Cécile Godwin
enseignant.e cours

Marie-Cécile est designer critique et UX researcher. Au centre de sa pratique, l’étude des usages, l’autonomisation des personnes et des systèmes, la justice sociale, l’accessibilité par défaut et la redirection écologique. Elle enseigne en établissements supérieurs, notamment à Strate Ecole de Design Lyon et l’ESC Clermont. Elle publie des articles et donne des conférences sur le design et sur des thématiques comme l'Anthropocène, le burnout, ou encore l'inclusivité et les oppressions systémiques dans la tech. Elle est membre de l’association Designers Éthiques avec qui elle a co-organisé l’édition 2020 d’Ethics By Design. Elle a co-créé et anime le think tank common-futures.org.

Pauline Gourlet
enseignant.e cours atelier

Pauline Gourlet (Ph.D.), est une conceptrice d'interactions, chercheuse et enseignante, qui partage son temps entre Paris et New York. Ses travaux portent sur le rôle que le design peut jouer dans le développement des personnes et des organisations. Sa pratique vise à questionner et à transformer les formes d'activités humaines par le biais de processus de conception et d'appropriation participative d'artefacts, en mettant l'accent sur les outils liés aux données et les techniques d'écriture collaborative. Elle a co-fondé L'Atelier des Chercheurs, un collectif de designers créant des outils libres qui soutiennent les processus d'apprentissage et de création, en utilisant une approche de recherche-action participative avec divers partenaires (écoles publiques, fabriques/espaces de créateurs, théâtres, musées, institutions publiques...). Elle est titulaire d'un doctorat en psychologie cognitive et design de l'Université Paris 8 et a été précédemment chercheuse invitée à la New School (2017-2018). Elle est aujourd'hui chercheuse associée au Medialab de Sciences-Po. Enfin, Pauline a travaillé aux Nations Unies en tant que responsable des données et de l'innovation et sur divers projets avec beta.gouv. Elle est également membre de design↔commun, Tiers-Lieux Edu, et Faire École Ensemble.

Louise Guillot
enseignant.e cours

Louise Guillot est diplômée en politiques urbaines et stratégies territoriales à l’Institut d’Urbanisme de Lyon et en sciences de l’information à l’Université de Nantes, Louise Guillot est cheffe de projet à La 27e Région depuis janvier 2017,laboratoire d’expérimentation et de transformation des politiques publiques. Pour apporter son expertise sur les enjeux émergents de la fabrique de la ville et de la gouvernance territoriale. Elle conduit notamment les recherche-actions Réflexes Publics, Sonar, Juristes Embarqués. Elle occupe auparavant des postes en relations publiques et en planning stratégique dans des fédérations, associations et en agence de conseil.

José Halloy
enseignant.e cours

José Halloy est professeur de physique au Laboratoire Interdisciplinaire des Energies de Demain, LIED UMR 8236 à l'Université de Paris. Il enseigne la physique et la modélisation des systèmes complexes, en particulier : systèmes complexes et durabilité, prospective, physique de l'énergie.

Il enseigne dans le cadre du Master E2S "Energie, Ecologie, Société" ; IPE "Ingénierie Physique des Energies" ; ASE2 "Approche des sciences sociales aux questions énergétiques" ; Master Physique Appliquée : "Physique de l'énergie".

Ses recherches interdisciplinaires sur la durabilité portent sur le couplage entre les matériaux et la production d'énergie dans un cadre de systèmes complexes. D'une part, la transition énergétique est souvent considérée comme un problème de production d'énergie renouvelable sans tenir compte de la base matérielle de cette production. D'autre part, l'analyse des systèmes socio-techniques tels que l'agriculture est souvent découplée de toute leur consommation d'énergie et de matériaux. En ce qui concerne l'agriculture, nous analysons également les réseaux commerciaux mondiaux et l'apport énergétique de l'agriculture. Nous développons des approches intégratives pour analyser les fondements matériels et énergétiques des sociétés passées, présentes et futures possibles, y compris les apports des sciences sociales.

Nicholas Henderson
enseignant.e atelier

Nicholas Henderson est biologiste et designer, co-fondateur du Collectif TAMA. Le Collectif traite de la notion de design relationnel et développe des méthodes d’enquêtes, des outils (carto)graphiques et une posture de médiation. TAMA travaille avec des services RSE d'entreprises, des territoires, des associations locales et des tiers-lieux qui œuvrent pour le bien commun. En parallèle, le Collectif mène des recherches sur les manières indigènes de vivre le monde pour inspirer de nouvelles harmonies entre humains et entre humains et non-humains.

Également enseignant à l'école de design Strate Paris, il partage avec les étudiants un travail de recherche indépendante sur les rôles et les pratiques des designers dans le Symbiocène, qu'il mène avec Clément Remy. À partir de la critique de l'imaginaire angoissant de l'Anthropocène, il est nécessaire de ré-enchanter les consciences et d'enraciner le design dans le vivant en outillant intellectuellement, techniquement et humainement les designers.

Publications : "Un regard relationnel sur le monde, la Nature et un jardin", Sens-Dessous 2020/2 (N° 26).
Site internet de recherche : Symbiodesign, enraciner le design dans le vivant.

Antoine Hennion
enseignant.e cours

Antoine Hennion a mené sa première enquête au Centre de Sociologie de l’Innovation, en tant qu’étudiant à l’École des Mines, en 1974 : il ne l’a plus quitté. Le travail portait sur deux petites firmes de disque, mêlant déjà musique, goûts et marché.

Au CSI qui mettait alors au point la sociologie de la traduction devenue célèbre sous le nom d’Actor-Network Theory, il a moins fait une sociologie de la musique qu’il n’a déployé la sociologie en actes que propose la musique, avec son exigence de la performance au présent, ses médiations, ses amateurs, et ses œuvres « toujours à faire ».

Sur des situations caractérisées par la fragilité, l’indétermination et la nécessité de l’engagement, comme l’agriculture bio, le soin et le care, l’accueil des migrants ou la redirection écologique, il collabore au renouveau pragmatiste de l’enquête sociale avec divers collectifs (Attachements, Pragmata, le PEROU, Origens).

Maya Hey
conférence intervenant-e

Maya Hey est détentrice d'une bourse Vanier (Conseil de recherches en sciences humaines du gouvernement canadien) et candidate au doctorat (études de communication, ABD) à l'Université Concordia de Montréal|Kanien'keha:ka. Elle est également lauréate du Public Scholars Award (2019) de l'École des études supérieures et ancienne boursière de la Faculté des arts et des sciences.

Sa recherche doctorale examine la fermentation et la théorie féministe, en s'intéressant particulièrement aux questions d'éthique collective et de prospérité interespèces. Elle a obtenu une maîtrise en culture et communication alimentaires à l'Università degli Studi di Scienze Gastronomiche (Pollenzo, Italie) et elle est titulaire d'un baccalauréat ès sciences en nutrition, diététique et administration alimentaire.

Son expérience professionnelle s'étend des laboratoires de chimie aux cuisines, en passant par les fermes biologiques et les marchés alimentaires. Elle a accumulé plus de 15 ans d'expérience dans l'animation de discussions sur les questions alimentaires contemporaines.

Elle a développé une série de projets de collaboration avec des publics allant d'enfants d'âge préscolaire aux professionnels de la santé et vise à faire participer le mangeur de tous les jours en lui apportant des connaissances pratiques. Elle est actuellement rédactrice en résidence chez Pressbooks et s'efforce d'intégrer des pratiques éducatives ouvertes dans son travail d'universitaire, d'éducatrice et de militante.

Elle partage ses réflexions sur son site web (heymayahey.com), tweete à @heymayahey, et partage des images sur Instagram avec le même identifiant.

Emile Hooge
enseignant.e cours

Emile Hooge est directeur associé de l’agence Nova7. Il accompagne entreprises et collectivités publiques dans des démarches de prospective, de design et d’enquête sur les usages et la vie quotidienne.

Il est membre du Réseau Université de la Pluralité et co-fondateur d’Imaginarium-s pour lancer des explorations collectives de l’avenir par les récits de fiction.

Il enseigne également dans le Master Altervilles (Alternatives Politiques et Stratégiques pour les Villes et les Métropoles), porté par l’Université Jean-Monnet de Saint-Etienne et Sciences Po Lyon.

Cy Lecerf Maulpoix
intervenant.e conférence

Engagé pendant plusieurs années dans des collectifs d’action transpédégouines et de justice climatique, Cy Lecerf Maulpoix est journaliste indépendant et couvre les luttes sociales au travers d’entretiens, d’enquêtes et de reportages parus dans la presse généraliste et spécialisée. En tant qu’auteur et traducteur, il développe actuellement plusieurs projets théoriques liés à l’histoire et l’actualité des écologies déviantes. Il a publié en 2021 Écologies Déviantes (Cambourakis) et Edward Carpenter et l’Autre Nature en 2022 (Éditions Le Passager Clandestin).

Quentin Lefèvre
enseignant.e cours

Designer et urbaniste, co-fondateur du Collectif TAMA (agence de design relationnel), je mène depuis 10 ans une recherche-action en cartographie sensible qui se définit comme la conception de médias de restitution de l'expérience du territoire. Pendant 3 ans enseignant principal du Master Design for Smart Cities à Strate Paris, j'ai formé les étudiant.es sur la conception urbaine centrée utilisateurs que j'appelle UX urban design.

Je donne des conférences en France et à l'étranger sur ces sujets, notamment au Sommet Mondial du Design (Montréal, 2017), à la Smart Cities Expo (New Delhi, 2018) ou encore au Center for Architecture and Metropolitan Planning (Prague, 2019, vidéo de la conférence en EN).

A la suite de mon séjour à Montréal j'ai écrit un article intitulé "Faut-il décoloniser le design ?".

Nous avons publié en septembre 2020 dans la revue Sens-Dessous un article manifeste de notre pratique du design relationnel intitulé "Un regard relationnel sur le monde, la Nature et un jardin".

Marie Leroy

Marie Leroy est étudiante en design d’expérience utilisateur à l’Université de Technologie de Compiègne (master UxD). Avec sa collègue Eléonore Sas, elle cherche à identifier et à mettre en lien les différents courants de pensée ainsi que les méthodologies de conception employés face aux enjeux de l’Anthropocène. Les résultats de ce projet de recherche sont ensuite vulgarisés auprès des designers à travers le blog de La Boussole des designers.

Auparavant étudiante en alternance dans le domaine de la direction artistique, son profil est à la rencontre entre les sciences sociales et la création visuelle. L’association de ces deux pôles de compétences lui permet d’imaginer et de concevoir des expériences multisensorielles sensibles et respectueuses des différents acteurs impliqués.

Guillaume Mandil
enseignant.e cours

Je suis enseignant chercheur en science pour l’ingénieur à l’Université Grenoble Alpes et membre de l’équipe INRIA STEEP depuis 2018. Je suis docteur en génie mécanique et génie industriel depuis 2011 et membre du Conseil Scientifique du PNR et/ou de la RN des Hauts de Chartreuse depuis 2020.

Mes thématiques de prédilection sont la modélisation et évaluation environnementale des technologies et des filières de production.

Devant le constat que les solutions technologiques ne permettront probablement jamais de contenir les impacts environnementaux des activités humaines à l’intérieur des limites planétaires, j’ai décidé d’explorer une autre voie. L’idée directrice est de proposer aux citoyens (ou à leurs représentants politiques) des outils permettant d’éclairer le débat public (nécessairement politique) afin de mieux cerner quelles sont les voies de transformations vers des organisations qui seraient à même de respecter les limites planétaires.

Sophie Marmorat
enseignant.e cours

Sophie Marmorat est enseignante chercheuse au groupe Esc Clermont BS. Docteure en Sciences de Gestion de l'université de Bourgogne, et co-fondatrice du programme PEOPLE.

Ses travaux et enquêtes portent sur la gouvernance d'entreprise, l’innovation organisationnelle et managériale et plus récemment sur les modèles comptables face à l'Anthropocène. Ses enseignements portent sur les modalités d’inclusion des questions écologiques et climatiques dans les modèles comptables des organisations et plus généralement sur la finance d’entreprise et la comptabilité.

Grégoire Marty Bouiti-Viaudo
enseignant.e cours

Grégoire est crémier-fromager à Paris, formateur des CAP crémiers, et sociologue et anthropologue de formation universitaire.

Parallèlement à ses deux métiers, la pratique de son métier s’enrichit d'une recherche historique et anthropologique sur le fromage comme produit, dont l'objectif est d'établir celui-ci comme un spécimen-symbole de l'évolution de l'Anthropocène.

Ulises Navarro Aguiar
enseignant.e cours

Ulises Navarro Aguiar est chercheur postdoctoral à HDK-Valand, l'Académie d'Art et de Design de l'Université de Göteborg en Suède. Formé en tant que designer industriel au Tecnológico de Monterrey au Mexique, il a obtenu son diplôme de master à Kedge Design School en France.

Après un parcours de designer en agence, il a rejoint le réseau européen de recherche en design et gestion DESMA, financé par le Conseil Européen de la Recherche (CER), au sein duquel il a effectué une enquête ethnographique dans le département design produit de Volvo Group dans le cadre de sa thèse doctorale. Celle-ci porte sur l’élargissement du champ d’action du design dans le contexte d’une profonde mutation organisationnelle et technologique.

Ses travaux croisent la recherche en design, la théorie des organisations et la sociologie (surtout les STS). Il est membre du Business & Design Lab et du collectif Origens. Il intervient également en tant qu'enseignant dans le Master in Embedded Design à HDK-Valand.

Nicolas Nova
enseignant.e cours

Nicolas Nova est Professeur Associé à la Haute-Ecole d'Art et de Design (HEAD – Genève) où il enseigne l'anthropologie des cultures numériques, l’ethnographie et la recherche en design.

Il est également co-fondateur du Near Future Laboratory, une agence de prospective et d’innovation impliquée dans des projets de design fiction.

Ses dernières ouvrages sont Smartphones. Une enquête anthropologique (Métis Presses, 2020), et Dr. Smartphone: an Ethnography of Mobile Repair Shops (IDP Lausanne).

Nicolas s’apprête à publier un bestiaire de l’Anthropocène produit avec le collectif Disnovation et édité chez Onomatopee.

Laura Pandelle
enseignant.e cours

Formée au design à l’ENSCI-Les Ateliers et l’école Boulle, Laura Pandelle s’est spécialisée depuis 10 ans dans l’accompagnement, des projets d’innovation sociale et de politiques publiques, aux croisements entre le design, les pratiques d'enquête et les sciences politiques.

Après un long compagnonnage avec l’association La 27e Région, elle collabore aujourd’hui avec différents collectifs sur des enjeux de transformation sociale, par l’action publique, mais aussi par le développement local et les projets artistiques de territoire.

Aura Parmentier
enseignant.e cours

Docteur en sciences de gestion de l'Université de Grenoble, spécialiste de l'innovation, Maître de conférences à l'Université Côte d'Azur.

Mes recherches en sciences de gestion et du management sont centrées sur le caractère émergent des stratégies organisationnelles et le rôle des humains et non humains dans ces processus, ce aux différents niveaux de l’organisation, notamment aux niveaux des cadres intermédiaires et des employés. C’est sur le développement et la diffusion d’innovations éco-compatibles, ou venant en soutien aux défis écologiques et sociaux contemporains, que j’exprime ces intérêts théoriques. Passionnée par les méthodologies qualitatives et les approches collaboratives et processuelles fortes, je valorise les approches pluridisciplinaires et les interactions avec les praticiens en vue de l’élaboration de connaissances, de pratiques ou d’outils. Mes recherches actuelles sont principalement orientées sur la problématique de l’agroécologie et en particulier celle de la diffusion des produits alternatifs aux pesticides chimiques. Je suis aussi investie au développement de travaux académiques visant à proposer d'autres modes de recherche.

Victor Petit
enseignant.e cours

Victor Petit est, depuis 2019, Enseignant Chercheur à l’Université de Technologie de Troyes (ICD-CREIDD) et chercheur associé au laboratoire Coscteh (Université de Technologie de Compiègne). Il est co-responsable du Master IMEDD.

Après une thèse en philosophie et histoire des sciences sur le concept de milieu (Université Paris VII, 2009), ses recherches se situent aujourd'hui au carrefour de la philosophie de l’écologie et de la philosophie de la technologie et du design.

Publications.

Gabriel Plassat
enseignant.e cours

Expert pour la Commission européenne (INEA, H2020), pour l'ADEME (Agence française de l'environnement et de maîtrise de l'énergie), conseiller pour plusieurs entreprises, Gabriel a créé FabMob (la Fabrique des Mobilités) dédiée à l'open source et à la Mobilité pour créer une nouvelle culture commune.

Auteur, conférencier et enseignant, il vise à inspirer les grandes transitions dans le domaine de la mobilité.

Josée Provençal
Intervenant.e Conférence

Josée Provençal est docteure en science politique (Université d’Ottawa), spécialiste des enjeux énergétiques. Elle est membre de l’Observatoire sur la Post-croissance et la décroissance (Université Clermont-Ferrand, France) et du comité scientifique de Polémos, groupe de recherche indépendant sur la décroissance au Québec, elle collabore à la Chaire de recherche du Canada sur l’action climatique urbaine, elle est directrice exécutive du Centre de recherche international sur le prévention des enfants soldats (Dakhla, Maroc) et vient tout juste de terminer un postdoctorat au sein du Labo Climat Montréal à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), centre urbanisation, culture et société. Ses recherches et sa pratique s’intéressent à l’économie politique de l’énergie, à la gouvernance de l’énergie, à la transition juste, à l’extractivisme et aux relations de pouvoir qui l’accompagnent, à la suffisance énergétique, à la décroissance et aux relations sociales qui structurent notre consommation énergétique. Plus d’informations sur @JoProvencal

Emilie Ramillien
enseignant.e cours

Emilie Ramillien, est anthropologue, enseignante et herboriste. Ses recherches portent sur les frictions et superpositions des cosmologies traditionnelles et modernes dans nos mondes contemporains. Après des années de terrain de recherche en Bolivie, sur les résistances féministes et indigènes au colonialisme naturaliste, les droits des non-humains et les trajectoires politiques et sociales d’entités telles que la Pachamama, elle a co-fondé le laboratoire de recherches Origens en 2010. 

Au sein d'Origens, elle enquête sur les transformations cosmologiques induites par l’Anthropocène, les questions de santé humaine et non-humaine dans la ruralité paysanne française, principalement par le prisme des savoirs souterrains : permanences, résistances et compositions diplomatiques avec le vivant.

Elle enseigne par ailleurs la cartographie des controverses scientifiques à l'ESC Clermont après y avoir crée, en 2013, les premiers enseignements sur l'Anthropocène et la crise écologique.

Elodie René
enseignant.e cours

Elodie a effectué ses études à l'Institut d'études politiques de Lyon et de Paris, et elle est diplômée en mandarin chinois de l'East China Normal University. Elle a travaillé pour de grands groupes (Huawei), des cabinets d'avocats internationaux (UGGC), des organisations gouvernementales (UBIFRANCE), des groupes de réflexion internationaux (Asia Centre) et des sociétés de conseil en ingénierie (IED). De 2011 à 2013, elle a été correspondante à Pékin du Conseil français des investisseurs en Afrique, ce qui lui a permis d'acquérir une expertise sur la "quête de ressources" de la Chine en Afrique. Elle a également acquis une expérience professionnelle significative dans le secteur des énergies renouvelables en Asie et en Afrique. Depuis avril 2017, elle développe un projet de médiation scientifique sur l'Anthropocène, GEO-SAPIENS, dans le but de créer des ponts entre les chercheurs universitaires, les artistes et les organisations de la société civile qui s'intéressent à l'écologie politique. Depuis 2019, elle mène un doctorat à l'Université de Northampton (Royaume-Uni) sur le rôle stratégique des "indicateurs écologiques" et des outils de suivi numérique dans les politiques de durabilité au Royaume-Uni et en Chine.

Nicolas Roesch
enseignant.e cours

2007 – 2010 : Il a travaillé comme Chef de projet design lien social et développement durable.
2008 : il coordonne l'exposition City Eco Lab sur le développement durable pour la Biennale Internationale Design Saint-Étienne.
2010 – 2013 : il part à Istanbul (Turquie) et est Lauréat du concours Design Urbain à Dubaï : résidence pour le service culturel du Gouvernement des Émirats « Dubaï Culture & Arts authority » avec l'Institut Français d'Abu Dhabi.
2013 : Chargé de mission à l'ARDI Rhône-Alpes sur le projet européen Integrate Design for all in Living Lab, il travaille en recherche et développement et coordonne 23 expérimentations en Europe.
2015 : il revient pendant cinq ans au Pôle recherche de Cité du design comme chargé de recherche.

Parallèlement à son activité professionnelle, Nicolas Roesch recherche à désanthropocentrer le design, aboutissant à des théories sur un design centré sur le vivant. Ces recherches font l’objet de cours, de conférences et d’un ouvrage en cours de rédaction.

Maël Rolland
enseignant.e atelier

Doctorant ​en​ Sciences Économiques à l’EHESS (CEMS-EHESS) sous la direction d'Ève Chiapello, il travail​le​ sur les espaces monétaires, leurs structurations institutionnelles et sur les questions liées à leur gouvernance. Cela l'a​ conduit à analyser les crypto-monnaies comme formes monétaires émergentes, en soulignant que, loin de leur idéologie première - visant à substituer le politique par l'application de règles techniques et informatiques - ces constructions monétaires démontrent, au contraire, la dimension ontologiquement politique et sociale au cœur de toutes monnaies.

Il a été chargé de ​travaux dirigés​ à l’​U​niversité Paris 1, a ​enseigné de 2012 à 2018​ les​​ sciences ​économiques et ​sociales dans un lycée associatif dédié aux enfants en difficulté. De​ 2016 à 2019, il a donné un séminaire à l’EHESS intitulé ​«​ ​​Espace(s) monétaire(s), monnaies parallèles, crypto-monnaies et crises institutionnelles​»​. Il donne aussi des enseignements depuis 2017 à L'ESILV et à l'ESGI​ sur la monnaie et les crypto-monnaies.

Gauthier Roussilhe
numérique design économie enseignant.e cours

Gauthier Roussilhe est un designer et chercheur spécialisé sur l'empreinte environnementale du numérique et sur l'écoconception numérique. De façon complémentaire, il étudie aussi l'interaction entre l'histoire des idées économiques et du design dans le cadre des politiques de transition.

Avant cela, il a co-dirigié une agence de design de 2013 à 2017 puis a réalisé le documentaire interactif Ethics for Design. Il a ensuite repris ses études à Londres à l'université Goldsmiths pour focaliser sa pratique et sa recherche sur la questions du changement climatique et des politiques publiques.

Rosa Stourac McCreery
intervenant-e atelier

Rosa Stourac McCreery : artiste, clown doctoresse, "joker", animatrice, directrice, instigatrice culturelle, actuellement basée à Newcastle Upon Tyne au Royaume-Uni.

Rosa travaille à partir des expérience vécues des personnes pour raconter des histoires et faire entendre des voix trop souvent ignorées ou marginalisées, dans le cadre d'un processus de transformation. Après avoir obtenu une licence (avec mention) en arts du spectacle à l'université de Middlesex, elle s'est formée pendant deux ans à l'École internationale de théâtre Jacques Lecoq à Paris, avec Cardboard Citizens, à Londres, et au Theatre for Living, à Vancouver. Elle a travaillé dans tout le Royaume-Uni, au Canada, en Europe et en Afrique.

Rosa a reçu une formation en théâtre physique et visuel, qui lui permet d'aborder le théâtre dans la perspective du changement social. Le théâtre-forum et le théâtre législatif, ainsi que les autres outils du Théâtre de l'opprimé sont des aspects clés de sa pratique.

Son travail de performance a englobé la danse, le cirque, le théâtre de rue/en plein air, le théâtre d'objets et de marionnettes et le théâtre aérien. Son travail de mise en scène a généralement porté sur de nouvelles écritures ou le conception de projets. Depuis 2007, Rosa est également directrice de la création et des opérations d'une entreprise sociale, Dynamix Extreme CIC, qui a construit le plus grand skatepark intérieur, le plus grand entraînement de cirque aérien et le seul amphithéâtre intérieur du Nord-Est, et qui travaille avec un large éventail de communautés et de praticiens de la création, dont Lalya Gaye ! Elle est actuellement coordinatrice régionale et artiste associée du programme Cardboard Citizens' Cardboard Camp North East, créant un théâtre-forum avec des personnes ayant l'expérience du sans-abrisme.

Stephanie Wakefield
intervenant.e conférence

Stéphanie Wakefield est une géographe urbaine dont le travail analyse de façon critique les transformations techniques, politiques et philosophiques de la vie urbaine dans l'Anthropocène. Elle est actuellement directrice et professeur adjoint d'écologie humaine à la Life University, chercheuse postdoctorale à la Fondation des études urbaines, codirectrice du groupe de travail sur les dimensions humaines du projet de recherche écologique à long terme sur les Everglades côtières de Floride, financé par la NSF, et titulaire d'un doctorat en sciences de la terre et de l'environnement du Centre d'études supérieures CUNY.

Auparavant, elle a été professeur adjoint invité en culture et médias à la New School et a enseigné les études urbaines et environnementales pendant de nombreuses années au Queens College.

Elle est l'auteur d'Anthropocene Back Loop : Experimentation in Unsafe Operating Space (Open Humanities Press) et co-éditrice de Resilience in the Anthropocene : Governance and Politics at the End of the World (Routledge), ainsi que de nombreux articles dans des revues universitaires et culturelles, notamment Political Geography, Geography Compass, Geoforum, Environment and Planning E : Nature and Place, et e-flux architecture.

Elle termine un nouveau livre, Urbanization in the Anthropocene, qui analyse de manière critique les expériences d'adaptations liées à la montée des eaux à Miami et s'oppose aux représentations de l'Anthropocène en tant qu'époque nécessairement urbaine en analysant un "Anthropocène urbicide", émergent au-delà de la résilience urbaine et du mouvement planétaire d'urbanisation.